Zoom sur Deneuve Djobong, l'actrice qui fait sensation dans la série "la bataille des chéries"

Originaire de la région de l’ouest Cameroun, est une actrice, comédienne et metteur en scène qui fascine depuis quelques années. Passé par le cinéma avant d’arriver au théâtre, son jeu d’acteur est fort de cette expérience est juste magnifique. Portrait.

Si Deneuve Djobong a fait sensation dans le rôle de Cathy, mère de Bill Ewane, dans la saison 3 de la série à succès « Madame… Monsieur » d’Ebenezer Kepombia, elle séduit à nouveau le public par son charisme et son jeu, dans « la bataille des chéries ».

Née en 1976 Deneuve s’est découvert une passion pour la scène alors qu’elle n’était qu’encore au collège.

Elle s’inscrit au théâtre et y décroche son premier rôle. C’est en 1996 qu’elle fera ses premiers pas dans le cinéma dans le film « Cercle de pouvoir » de Daniel Kamwa.
Alors qu’elle tombe amoureuse de la scène, elle décide alors de se former pour parfaire son jeu. Celle qui est la maîtresse d’Elie MBA dans la « bataille des chéries » participe alors à plusieurs formations et ateliers notamment en jeu d’acteur, en technique de mise en scène et en manipulation de masques.

Évoluant sur les planches, elle participe à plusieurs pièces théâtrales en tant que comédienne et metteur en scène. Son travail bien fait et acharné va lui valoir plusieurs récompenses tels que le « prix du meilleur metteur en scène » , pour la pièce » Cannibale » de José Pliya, à Tunis; « le prix du meilleur metteur en scène sur la recherche théâtrales allemande » décerné par le Goethe Institut, » le prix du meilleur metteur en scène sur la tournée « IBu roi ».

Deneuve Djobong a lancé sa propre compagnie de théâtre baptisée « Art en 2000″. La compagnie a joué dans plusieurs pièces à savoir : » Stade de la liberté », « IBU roi », « l’histoire d’amour de Roméo et Juliette ». D’après elle, le théâtre l’a fait beaucoup voyager et lui a payé plus que le cinéma.

« Le théâtre m’a fait énormément voyagé. Le théâtre m’a aussi payé plus que le cinéma, même s’il demande plus d’énergie », déclarait-elle dans une interview.

Elle déplore par ailleurs la situation précaire des acteurs du cinéma camerounais. « A l’absence d’un salaire minimum, il son mal payés. Or je ne peux pas vivre sans ce métier. C’est la seule chose que je sache fait « , dit-elle.

Celle qui a toujours rêvé ressembler à Julia Roberts n’est plus si éloigné de son rêve