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Un homme victime de maltraitances dans son foyer raconte ses galères !

Antony Nganga est aujourd’hui un père célibataire de deux enfants qu’il n’arrive pas à nourrir parce que, se retrouve sans emploi.

Comme tout homme de son âge, Antony Nganga a voulu se responsabiliser en prenant une femme. En 2016, il fait la rencontre de celle-là qui deviendra plus tard son épouse. Mais selon Antony, leur mariage a connu des problèmes dès le début.

« Je partais pour le travail à 5h du matin et je rentrais à minuit. Un jour, un voisin m’a appelé et m’a informé qu’il y avait les hommes dans ma maison. Qu’ils étaient très réguliers chez moi à mon absence. »

Un jour, alors qu’il est sorti tôt comme d’habitude, Antony décide de faire un tour chez lui pendant sa pause et grande a été sa surprise de rencontrer un monsieur qui s’est dépêché de partir juste après son arrivé. « C’était après que les voisins m’ont dit que ma femme laissait entrer d’autres hommes chez moi », affirme-t-il.

Antony se rappelle avoir rencontré sa femme tenant la main d’autres hommes dans la rue. Mais quand il les confrontait, il se faisait taper dessus. « Elle a commencé à boire et je la rencontrais la main dans la main avec d’autres hommes sur la route. Et à chaque fois que je demandais des explications, ils m’attaquaient et me battaient. »

Las de l’attitude de celle qu’il a aimé et épousé, Antony va cesser de partager le lit conjugal et s’installer dans la chambre de leurs enfants jusqu’à cette nuit ‘fatale’ ou sa femme va l’informer qu’elle n’est pas faite pour le mariage et que leur chemin se sépare la. « Elle a laissé les enfants, y compris celui qui avait trois mois. Alors, je l’ai supplié de rester surtout pour le nouveau née qui avait besoin de sa mère, mais elle a refusé », explique l’homme.

« Gérer et élever les enfants était un défi pour moi, et me faisait perdre de nombreuses opportunités d’emplois. Un jour, mon patron m’avait renvoyé, je n’étais plus ponctuel au travail. Je me suis retrouvé sans boulot, plus rien pour me permettre de trouver à manger ou gérer le loyer. Nous sommes sans abri », continu-t-il.

Plus loin, Antony confie qu’il laisse souvent ses enfants sans surveillance quand il va chercher du travail. Très souvent, il rendre sans rien et n’a que l’eau à leur donner.

 

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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