Victor Wembanyama : « la lumière, l’argent et tout, je m’en fous. C’est superficiel... »

Invité de l’émission Clique sur Canal+, le jeune prodige de la NBA, Victor Wembanyama parle de sa relation avec l’argent et évoque les sacrifices de ses parents et grands-parents.

À 19 ans, c’est le basketteur le plus prometteur de sa génération. Malgré sa taille (2,21 mètres), qui le situe bien au-dessus de la moyenne de ses congénères, le jeune homme se meut sur le terrain avec agilité. Il dribble et shoote avec l’aisance d’un arrière ou d’un ailier. Les Etats-Unis ont découvert le phénomène à l’occasion de deux matchs d’exhibition joués à Las Vegas, les 4 et 6 octobre 2022, avec son club, les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois.

« C’est un extraterrestre, le talent d’une génération », avait déclaré l’Américain LeBron James, un des meilleurs joueurs au monde de ces vingt dernières années. Né d’une mère basketteuse et d’un père sauteur en longueur et triple-sauteur, Victor Wembanyama a le basket dans le sang.

Interviewé récemment, le jeune prodige a fait part au journaliste de son rapport avec l’argent. « La lumière, l’argent et tout, je m’en fous. C’est superficiel… Moi je n’aime pas du tout l’argent. C’est sûr que c’est agréable d’en posséder, d’en dépenser. Mais le principe de l’argent, c’est malsain quand même », a-t-il déclaré.

A la question de savoir s’il n’a jamais couru après l’argent, Victor rétorque « Jamais ! » Le jeune basketteur est toutefois conscient des sacrifices de ses parents ont fait pour qu’il ne manque jamais de rien. « Mes parents ont mis tellement de choses en place bien sûr, pour que mes frères, ma sœur et moi, on soit bien. Et puis il n’y a pas que mes parents, il ya mes grands-parents aussi. Je pense que toute ma vie, jusqu’à ce que je rentre vraiment au centre de formation, au moins une fois par semaine, il y a ma grand-mère qui m’emmenait à l’entrainement. Et puis quand on était en primaire, avec ma sœur et mon frère, un jour par semaine, on allait toujours dormir chez nos grands-parents. Parce qu’ils étaient prêts à aider et à faire des sacrifices aussi », a-t-il raconté.