Cameroun : la musique obscène interdite lors des célébrations des fêtes de fin d'année

la musique camerounaise subit depuis plus d’une décennie une profonde mutation. Ceci se caractérise par l’évolution des sonorités, des visuels et des textes. Ce dernier aspect est certainement l’un des motifs de discorde entre les critiques, les artistes et le public.

Jugée obscène parce qu’elle parle généralement de sexe ou tout ce qui y fait allusion, plusieurs musiques camerounaises sont « à bannir » selon les critiques.

C’est même la raison pour laquelle Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministère de l’éducation de base, a, dans une note interdit que ces musiques soient jouées au cours des animations culturelles, lors de la célébration des fêtes de fin d’année dans les écoles primaires et maternelles.

Si certains approuvent la décision du ministre, il n’en demeure pas moins qu’en matière d’Art et de Culture, le leitmotiv principal est la liberté. La liberté d’exprimer ses opinions, et surtout sa vision. Ensuite, il est souvent dit que les œuvres d’un artiste reflètent l’environnement de l’artiste. L’artiste qui évolue donc dans un environnement particulier ne pourra que produire des œuvres qui sont en conformité avec cet environnement.