Hortavie Mpondo : une passionnée de l’art !

Le temps n’a aucune incidence sur elle. Belle, intelligente, travailleuse, elle reste égale à elle-même. Apparue sur le petit écran grâce au film « Le cœur d’Adzai de Stéphane B. Jung et Sergio Marcello, de regrettée mémoire, Hortavie Mpondo est vite devenue une habituée des écrans et des plateaux de tournage. Celle qui voulait être chirurgienne est aujourd’hui l’un des visages féminins les plus recherchés des productions camerounaises en ce moment. Portrait.

Hortavie Mpondo (32 ans) n’a jamais rêvé même pas une fois de faire carrière dans le cinéma. Georges Mitterrand Ndam est celui qui l’accoste pour la première fois en 2012 et attire son attention. « J’étais sûrement en train de faire quelque chose et lui il m’observait. Il me dit, ‘’tu as tout pour être une grande actrice de cinéma”. Dieu seul sait à quel point j’ai rigolé, j’avais l’impression qu’il se payait ma tête », raconte-t-elle dans une interview.

Son premier casting, elle l’a vécu comme une catastrophe. « Mitterrand fini par me convaincre de participer à un casting à la maison des jeunes de Bepanda. J’ai tout fait sauf ce qui m’avait été demandé. J’ai vu le dégoût dans le regard de chaque membre du jury. Un air de: “elle s’est perdue ? Seigneur qu’est-ce qu’elle est venue faire ici ? Quelle perte de temps ? Si nous avons dix comme ça autant nous-même joué dans ce film”. Je n’étais pas du tout dans mon élément, j’étais hors de ma zone de confort. Je suis sortie la queue entre les jambes. Triste, Mitterrand me console en me disant que cest tout à fait normal ce que je ressens, je ne m’y connais pas. C’est ainsi qu’il m’amène à ALPHA ZONE. Je me rappelle du premier jour, j’entre dans la salle, ils étaient en pleine répétitions. Une fille était assise sur le banc, elle jouait. Elle était tellement crédible. Je me suis dit intérieurement : ‘’j’aime ce que je vois’’. Cynthia Elizabeth sans le savoir venait d’ouvrir une bouteille de Champagne. Je ne voulais pas être comme elle, mais plus qu’elle », dit-elle.

ALPHA ZONE est ainsi devenue l’endroit où elle passait son temps après les cours. « Je séchais souvent mes entraînements de basket. Là-bas on répétait avec Etienne Sanbeya, Fabrice Voufo, Stephane Jung, Cynthia Elisabeth, Winnie Bolla, Stéphane Alex », se souvient-elle. Mais quelques mois après, la troupe se sépare. Hortavie continue sa route.

La fille de Limbe va par la suite laisser ses études de biochimie à l’université de Douala pour se lancer dans le graphisme pendant un an. Elle se tourne vers le cinéma, à l’occasion du tournage du film « Le cœur d’Adzai ». Elle y joue le rôle d’Amanda. Stéphane Jung la revoit en fin 2016 et se propose de jouer dans son film « YMOLUJO YTEMBEN ». Depuis, elle fait son chemin.

Entre 2018 et 2019, Hortavie joue dans trois courts métrages dont « Elles » de Thierry Kamdem, un film engagé contre les violences familiales que les hommes infligent à leurs femmes et leurs enfants3. En 2018, elle joue dans la série « Otage d’amour » d’Ebenezer Kepombia. La même année, elle tient le rôle principal féminin « Rose Young ». Elle a également joué dans « Madame/ Monsieur », « La bataille des chéries », d’Ebenezer Kepombia, THE SOLO GIRL de Dante Fox, etc.

La place qu’occupe désormais le cinéma dans sa vie

Selon Hortavie, le cinéma fait désormais partie intégrante de sa vie. Elle n’arrive plus à regarder un film comme une personne normale. « Je me retrouve souvent entrain de reprendre les répliques, parler seule, observer certains comportements chez les gens que je pourrais plus tard coller à un personnage. J’ai toujours envie de ramener tout ce que je fais au cinéma », confie-t-elle.

Avec une large palette à faire valoir, pas encore exploitée, la jeune femme adore les défis et toute l’adrénaline qui va avec. Elle aime la difficulté, mais aime jouer des rôles différents de ces rôles glamour qui sont prisés par beaucoup. « Etre juste belle ne m’intéresse pas. Je veux jouer », indique-t-elle

Un mannequin ‘’hors pair’’

Hors mis sa casquette d’actrice, Hortavie Mpondo est d’abord connue en tant que mannequin et égérie de marques. Elle a déjà posé pour de nombreuses marques et société, dont Bold MakeUp et la BGFIBank Cameroon. Elle est aussi déjà passée par les studios de Niki Heat Model Management.

Pleine de ressources et de potentiel, son visage, sa personne est une mine d’or pour le petit écran, le cinéma et même dans la vie active. Hortavie est bien plus qu’une actrice/mannequin/Graphiste c’est une dame de cœur, belle aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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