
À l’occasion de la « Journée de la femme africaine », consacrée le 08 mars, Culture Ebène revient sur le parcours d’Oulimata Sarr, une femme politique sénégalaise, ancienne directrice régionale ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale.
Parcours
Issue d’une fratrie directe de trois enfants, du côté de sa mère, Oulimata Sarr est née et a grandi au Sénégal. Après des études à Dakar, elle intègre HEC Montréal au Canada. Son Bachelor obtenu, la jeune femme de 22 ans rentre au Sénégal. Son premier poste, elle l’obtient en tant qu’assistante d’Amadou Diaw, fondateur de l’Institut supérieur de Managment (ISM). La jeune femme rejoint ensuite le cabinet international Ernst & Young – pendant 3 ans et demi, avant de démissionner pour accompagner son époux en Afrique du Sud. Elle se retrouve alors Directrice financière d’une compagnie aérienne régionale pendant 8 ans, puis intègre la Société financière internationale, du groupe de la Banque mondiale, pendant 10 ans.
ONU Femmes
Elle a été ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal de septembre 2022 à octobre 2023. Avant de rejoindre le gouvernement, elle a occupé divers postes de direction au sein d’ONU Femmes, notamment en tant que directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. En sa qualité de Directrice Régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar, madame Sarr s’est attelée à aider les gouvernements à élaborer des programmes visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes.
La fondation « Our Legacy »
Etablie par Oulimata Sarr, la fondation « Our Legacy », se consacre à l’autonomisation économique des femmes en Afrique. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine du développement, madame Sarr a choisi d’aider personnellement les femmes et les filles à renforcer leurs capacités, à accéder aux marchés et à accorder des subventions.
Son slogan est « l’émergence économique est une femme ». Elle est fermement convaincue que la croissance économique inclusive et durable de l’Afrique nécessitera l’autonomisation de la majorité de la population – les femmes. Pour y parvenir, des mesures concrètes doivent être prises pour libérer le potentiel des femmes et des filles et créer un impact positif durable sur leur vie. « Le monde inclusif et prospère que nous aspirons impliquera l’autonomisation des femmes et des filles. Il est de notre devoir d’aider à libérer leur potentiel », déclare-t-elle très souvent.
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