
Le 7 mars dernier sur la chaîne de télévision nationale RTNC, les congolais apprenaient la nomination par ordonnance présidentielle de Christina Tshisekedi au poste de secrétaire particulière de Félix Tshisekedi. Qui est cette figure montante de la jeune génération en République Démocratique du Congo qui allie jeunesse, éducation et engagement dans un rôle clé aux côtés de son père ?
Née dans une famille profondément ancrée dans la politique congolaise, Christina a grandi dans un environnement où les dynamiques du pouvoir et de la gouvernance est omniprésentes. Etudiante en communication dans une université prestigieuse à Paris, Christina a renforcé ses compétences en gestion et en relations publiques. Avant sa nomination, elle a acquis de l’expérience grâce à des stages au sein de la cellule de communication présidentielle et du ministère de la Communication et Médias en RDC.
En tant que secrétaire particulière de son père, elle sera chargée de l’agenda présidentiel et d’une certaine coordination, au niveau du palais, des différentes sensibilités d’une Union sacrée que l’on annonce récemment élargie. Elle partagera ses responsabilités avec Muamba Tshitambala Bolly et Mboto Landu Blandy. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle secrétaire particulière a réagi à sa nomination en ces termes : « À mon Dieu, maître des temps et des circonstances, soit toute la gloire. Ma profonde gratitude au président de la République pour la confiance qu’il m’accorde. »
Une publication qui a suscité beaucoup de réactions. En effet, alors que les proches du pouvoir vantent un nouveau souffle politique, des voix s’élèvent pour critiquer des pratiques népotiques alors que le pays est empêtré dans une grave crise sécuritaire. Il y’a quelques semaines, la guerre s’est encore aggravée dans l’Est du pays. Selon l’Unicef, près de 6 millions de personnes se sont déplacées.
Le débat sur la nomination de Christina Tshisekedi ne détourne-t-il pas l’attention sur les véritables priorités du pays ?
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