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Torpedo Prods arrête de collaborer avec les artistes camerounais à cause du système « Gombo »

Depuis septembre 2014, mois au cours duquel il a produit son premier spectacle avec des artistes camerounais notamment le groupe X-Maleya, Bertrand Torpedo, patron dudit label (Torpedo Prods, Ndlr) a enchaîné des évènements avec d’autres artistes dans diverses  salles notamment La Boule Noire, La Cigale, l’Olympia, mettant en vitrine ces compatriotes (Locko, Lady Ponce, Dynastie Le Tigre, etc) de Manu Dibango ou encore de Toto Guillaume. Cependant, cette fructueuse et non moins belle collaboration a pris fin officiellement ce mois de juin 2017 et rendue public aicours d’une conférence de presse tenue dans les locaux de Pala pala Music (maison de distribution basée en France) et donnée par Bertrand T. Évoquant les raisons premières qui justifient ce divorce longtemps pensé, le patron de Torpedo Prods a tout d’abord regretté d’en être arrivé à cette décision, mais qu’il n’en pouvait plus. Tout d’abord celà relève d’un point purement technique; en effet, la plupart des artistes camerounais en vue  n’ont généralement qu’un seul ou deux tubes. Le public ne se déplace pas pour juste venir écouter une chanson… Bertrand T. a pris l’exemple de Franko avec son tube planétaire « Coller la petite » mais qui, faute d’un répertoire costaud et connu, ne pouvait drainer un grand public dans une salle de spectacle. Il a surtout évoqué le « système » camerounais dont il « refuse catégoriquement » d’adhérer. Ledit système veut que quand il.y a spectacle, au lieu de se mobiliser pour l’artiste invité parce qu’on aime sa musique, « ils » (les camerounais, Ndlr) demande d’abord QUI EST L’ARTISTE?,  QUI EDT CELUI QUI ORGANISE LE CONCERT? POURQUOI ET COMMENT LE FAIT-IL SANS EUX? Pis encore, ils vont jusqu’à exiger des « gombo » (pots de vin) pour disent-ils : « mettre leurs réseaux à contribution ». Résultat des courses, Torpedo organise et fait voyager des artistes, mais ces derniers une fois en France sont guidés et sollicités sur place pour des prestations dans des fêtes et autres cérémonies privées, avec pour conséquence les salles de spectacles qui désemplissent : « C’est dommage, car moi mon métier c’est d’organiser des vrais spectacles dans des vraies salles, avec un vrai public, pas celui à qui j’ai l’obligation de donner le GOMBO », a-t-il pesté, avant d’ajouter : « Je ne travaillerai plus avec des artistes camerounais ».

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