
La modernisation de la structure des droits d’auteur au Cameroun a été au cœur d’un échange ce 3 septembre 2020 à la Case des arts de Yaoundé.
C’était dans le cadre d’une rencontre entre les artistes de la musique urbaine et la société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam). Il était question pour le panel constitué des administrateurs et du directeur générale de la Sonacam, Aw’wall Bakari de démontrer aux participants l’intérêt et les bien fondés d’adhérer à une société des droits collectives. Et aussi leur entretenir sur l’utilité à s’à rythmer aux normes internationales grâce à la modernisation de la structure des droits d’auteur qui implique plusieurs élément technique tel que l’obtention d’un fichier numérique, un site performant en même de renseigner et de stocker les œuvres et le logiciel de gestion des droits d’auteurs. « Lorsque vous signez des contrats de réciprocité avec une société étrangère ; on vous demande un répertoire numérique. Dont il faut déjà être à jour avec le répertoire numérique, mais il faut donner des garanties aux sociétés étrangères que vous pourriez recouvrir les droits de leurs membres sur tout l’étendus du territoire. Et pour ces garanties ; il va vous falloir tous ces éléments techniques des nouvelles technologies de gestion », explique le directeur général de la Sonacam, avant de renchérir « au niveau du Cameroun, nous sommes en train d’aller vers là. Mais il nous faut les moyens financiers conséquents qui nous permettra d’être au même standards des autres sociétés de gestions collectives étrangers ».
Cette rencontre a été une première dans le genre qui sera perpétué pour édifier d’autres artistes musiciens. « Pour que les gens s’imprègnent et soit outillé sur tout ce qui en est des droits d’auteurs au Cameroun ; il faut des rencontre comme celui-ci. Vous avez-vous-même vu l’engouement des participants. On était obligé d’arrêter la réunion à cause du temps qui nous a été impartie », soutien Dj Bilik, membre de la Sonacam.
Eliane Sara Nématchoua
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