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Prison Centrale de Yaoundé Kondengui: Deux nouvelles grossesses au quartier féminin

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre au sein du pénitencier: deux nouvelles détenues sont enceintes au quartier féminin. Le phénomène n’est pas nouveau, bien au contraire la surprise vient du fait qu’on pensait efficace les mesures prises par les autorités pour mettre fin au phénomène que non. Le commerce du sexe entre les détenues et leurs «inconnus» amants continue bon gré mal gré. Ces nouvelles grossesses en sont la preuve. 
Elles arrivent au moment où l’une des détenues vient de regagner le pénitencier après avoir mis au monde un joli bébé dont la paternité n’a pas été déclarée. Ceci après un séjour d’environ trois jours à l’hôpital pour des raisons d’accouchement. Les sources affirment que les gardiens de prison prenaient la garde dans cet hôpital de peur que la détenue prenne la poudre d’escampette. Allez donc savoir comment vivent les nouveau-nés dans un pénitencier, où la promiscuité règne en maître absolu. 
Le phénomène a surpris plus d’une personne. Comment les détenues logées au quartier féminin composé comme son nom l’indique uniquement de femmes peut-il enregistrer autant de grossesse? Plus encore si la vierge marie reste jusqu’à présent la seule femme à avoir contracté une grossesse sans avoir eu une relation sexuelle, il reste que pour le commun des mortels, une grossesse reste le fruit d’un ébat amoureux entre un homme et une femme. 
Vu sous cet angle qui sont donc les auteurs de ces grossesses? En plus de ces grossesses, les informations font état de ce que de nombreuses détenues entrées saines dans cette prison, en ressortent séropositives. 
Kondengui, un après-midi du dimanche 19 août 2012. La grande cour intérieure est jonchée de monde et de visiteurs parce que c’est un jour de visite. Les détenus toutes catégories confondues sautent de joie et saluent l’entrée de leurs visiteurs repartis entre membres de familles et amis. Il est 14h30 sous un soleil accablant, les cris proviennent du bureau intérieur(BI). C’est un lieu où les contentieux entre prisonniers sont résolus. Cette fois, un certain Ngassa du quartier 08, local 75 vient d’être surpris en flagrant délit d’homosexualité avec deux condamnés à mort. 
Il s’agissait des surnommés «Tortue Ninja» et «Show Giscard». Les dégâts corporels étaient énormes, les tourtereaux saignaient abondamment. Sur le sol un afflux de sang jaillissait depuis le quartier des condamnés mort. Un tour à la sacristie du quartier féminin permet de mesurer le pouvoir de l’argent pour résoudre certains problèmes notamment les rapports sexuels entre détenus hommes et femmes. Selon les sources entre 20H et 23H, au moment où toutes les portes des quartiers sont fermées, les trois gardiennes assurant la garde au quartier féminin font sortir les femmes de leur quartier au profit des «éperviables» avec comme contrepartie 10 ou 20 mille F. par couple, et ceci sans préservatif. 
Comme de véritables salopes, les hommes les chevaucheraient selon notre informateur dans un lieu sain où les prêtres disent les messes aux prisonniers. Entre temps, les lesbiennes s’épanouissent à l’intérieur des mandats sans aucun contrôle. Une activité sexuelle intense à la prison centrale de Kondengui qui aurait donné la voie au Sida. 
Les visites conjugales dans nos prisons 
Face à la montée galopante du phénomène de l’homosexualité, un mémorandum de vieux détenus serait sur la table du Minjustice et du Minas pour une programmation des visites conjugales à Kondengui afin d’éradiquer ces pratiques Mais comme l’a affirmé un geôlier en off au reporter de votre journal, «quoi qu’on dise, qu’on écrive, ou qu’on dénonce ces pratiques Kondengui, rien ne peut les arrêter car entre l’argent que présentent les riches, et la misère des pauvres qui se battent pour la survie, un réel consentement prime sur le poids des autorités pénitentiaires qui ne reculeraient pas devant certaines offres financières mirobolantes».
A la question de savoir comment ces pratiques peuvent-elles avoir lieu au nez et à la barbe du régisseur de la prison, l’informateur nous révèle que, tout est organisé à partir de lui jusqu’aux chefs des quartiers qui ne sont autres que «les gardiens de prison» info ou intox? Difficile de le sa-voir. 
Une question se pose dans cette envolée dépravatrice: que deviennent les enfants nés à Kondengui? Grandiront-ils là-bas ou bien seront-ils mis en liberté une fois sevrés?

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