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Sayouba Sigué : « j’ai commencé la danse par hasard, j’ai décidé de rester par conviction, par foi… »

Responsable de sa propre compagnie « Teguéré » avec laquelle il a participé à la 6e édition du festival Abok I Ngoma, Sayouba Sigué compter aller encore plus loin.

Bonjour Sayouba Sigué, merci de répondre à nos questions. Est-ce ta première visite au Cameroun ?

Bonjour. J’étais déjà là lors de la 3e édition du festival Abok I Ngoma (en 2008) avec le groupe Songo, la 2e fois c’était toujours dans le cadre du même festival, mais cette fois-là avec la compagnie Faso danse Théâtre Burkina. Ce tour-ci c’est une fois de plus Abok I Ngoma qui me permet d’être là, mais avec ma propre compagnie (Teguéré).

Vous aviez présenté ta compagnie et un toi, un trio « A Suivre », mais tu as également présenté ton solo « avec des mots », de quoi était-il question ?

Dans mon solo « Avec des mots », je voulais montrer le pouvoir qu’avaient les mots en Afrique, véhiculés dans les discours par ceux qui nous gouvernent et en même temps décrire les maux qui nous minent en fait. « A Suivre » est un trio qui récence notre vie, on se lâche en fait dans cette pièce. (Rire).

Qu’est ce qui t’oriente vers la danse ? Ça date de quelle période déjà ?

Beh, comme c’est le cas pour la plupart, c’est la passion, parce que nous ne le faisons pas pour devenir riches, sinon il y a d’autres moyens pour l’être ; moi c’est la passion, ce métier je le vis, je le sens, je l’exprime, parfois difficilement. C’est vrai que j’ai commencé par hasard, mais j’ai décidé de rester par conviction, par foi et je ne pouvais pas savoir où ça me mènerait. Pour faire ce métier, il faut être fou et passionné, voilà. Ça va faire un peu plus de 10-12ans que je suis dedans, c’est vrai que j’aspirais être journaliste car j’ai fait mes études en art et communication, mais j’ai découvert la danse et je ne m’en suis plus séparé.

Comment as-tu trouvé cette 3e visite en terre camerounaise ?

C’était super, c’est vrai que les deux premières fois je n’ai pas été déçu, mais cette fois-ci je me suis plus amusé, c’était nettement mieux.

En trois éditions, as-tu pu nouer des contacts avec d’autres danseurs camerounais ?

Camerounais…, je dirai non, je n’ai pas connus de jeunes danseurs comme moi. Mais la doyenne Elise Mballa Meka je la connais, ainsi que Michel Fonkam. Là je suis en pourparler avec une danseuse et chorégraphe camerounaise pour un projet mutuel, on va travailler ensemble et on Véra ce que ça donnera.

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