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Limi Issofa : « Je crois qu’avec KORA Fm ça promet de durer très longtemps »

Bonjour Limi Issofa et merci de nous ouvrir les portes de la radio dans laquelle vous officiez, KORA Fm.

Bonjour, et merci à vous d’être venu, tout le plaisir est pour moi d’avoir enfin en face de moi culturebene.com qui pratiquement est devenu un site de référence en matière d’informations culturelles ; J’en profite d’ailleurs pour tirer un grand coup de chapeau aux promoteurs de ce portail et à toute l’équipe de rédaction qui abat un boulot colossal.

Alors, en quelques mots, qui se cache derrière ce nom, Limi ?

De façon très sommaire, Limi Issofa est un jeune communicateur opérant dans la ville de Yaoundé et officiant à la chaine KORA FM dont 88.1 est la fréquence, également sur la toile via le site www.korafm.net. On va dire qu’avant d’en arriver là j’ai eu à rouler ma bosse dans pas mal de médias, et ça commence à la Crtv Fm 94 vers la fin 1999 où je suis collaborateur externe pendant cinq ans, puis en 2005 je dépose mes valises à Sky One Radio pour quatre ans, puis je m’oriente vers la Radio « Démenti ». Par la suite je me déporte vers Amplitude Fm où j’anime la matinale entre 6h et 9h, le programme s’intitulait « Happy day ». Aujourd’hui je suis à KORA Fm et la suite, vous devez sans doute la connaitre (rires).

Et depuis que vous êtes là, tout se passe comme l’espériez, y êtes-vous pour un très long moment ?

(Rires) Vous savez, on dit toujours « On ne sait jamais », mais oui, je crois qu’avec KORA Fm ça promet de durer très longtemps, parce que j’ai trouvé un projet sérieux, un projet concret avec un jeune promoteur qui vise haut et qui regarde loin. Je pense avoir trouvé un partenaire sérieux avec qui on va faire long chemin.

Parlons à présent de la chaîne, KORA Fm ; quelle en est la ligne éditoriale, c’est quoi son fonctionnement, quand est-ce que le projet a été lancé, etc ?

KORA Fm est l’un des nouveaux nés dans l’univers médiatique camerounais ; il faut dire que la radio est mise sur pied en Août 2013, et des équipes dynamiques ont travaillé afin de mieux structurer l’entreprise qui aujourd’hui a la particularité de s’investir dans le sport et la culture. Donc on pense qu’arrivé en 2014, il est important de se spécialiser dans un domaine, puisqu’on compte déjà une quarantaine voire une cinquantaine de médias généralistes dans la capitale Yaoundé. Il était alors plus question pour nous de nous orienter vers l’information sportive (en allant dans la précision) en mettant bien évidemment en avant d’autres fédérations et disciplines sportives qui quelques fois sont aux oubliettes. Pareil en culture, et vous dans ce sens, faites déjà un  gros boulot au niveau de la toile, nous à notre niveau sommes un volet radio, et nous parlons de la culture dans toute sa diversité.

Outre la radio, quelles sont les activités annexes que mène Limi ?

Vous me donnez là l’occasion de parler de mes autres occupations, dans la mesure où au niveau académique j’ai eu à engranger d’autres diplômes notamment celui d’Analyste programmeur de systèmes d’information, pour être plus précis, Ingénieur Informaticien dans le domaine du Génie Logiciel. Un diplôme que j’ai obtenu en 2011. J’ai pas mal d’activités que je mène dans les TIC en permanences, mais je dois quand-même préciser qu’académiquement, j’ai un Master en préparation à l’Université de Yaoundé 1, mais dans un tout autre domaine qui est la Physique. Bref, pour vous dire que je m’efforce au quotidien, de gérer différentes activités sans pour autant les mélanger.

A vous entendre, tout cela semble si facile à gérer…

Non, pas du tout (rires) ; c’est vrai que par moment je me demande comment je fais pour m’en sortir. De toutes les façons quand je me lève chaque matin, j’essaie d’établir un planning de mes activités quotidiennes, même si il y a des moments où on est véritablement débordé ; il arrive même qu’on calle parfois deux ou trois rendez-vous à la même heure et ce qui est marrant c’est que c’est à des endroits différents (rires), donc pour vous dire qu’on s’y perd un peu, et on est contraint de déprogrammer certains… Dans tous les cas, je pense qu’on est là pour servir, et on ne voudrait pas faire des frustrés, alors on se démène au quotidien tant bien que mal.

Pour finir, est-ce que Limi Issofa penserait déjà à une carrière derrière le petit écran ?

Honnêtement j’y pense ; c’est vrai qu’à l’époque, la télévision était venue vers moi, mais j’avais pensé que c’était un peu trop tôt, parce que je suis de ceux qui pensent qu’il faut évoluer étape par étape. Vous savez, nous qui sommes à la radio ce n’est déjà pas très évident, mais s’il faille en plus que vous soyez au-devant de la scène et très vu du grand public, ça devient encore plus compliqué. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle depuis un certain temps  j’ai opté d’être à l’ombre…

Vous disiez tantôt que la télévision était venue vers vous…

Justement, c’était à l’époque où on lançait l’émission « Bonjour » sur la Crtv télé, on voulait des jeunes dynamiques, mais j’ai estimé que ce n’était pas encore le moment. Et même, quand j’étais à Amplitude Fm, puisque le groupe a également une chaine de télé « New Tv », il m’a été proposé de faire de la télé, alors je me suis dit : Peut-être commencer avec une télévision qui n’est pas très regardée, pour voir si on avait déjà des aptitudes pour faire de la télévision… Alors j’ai lancé l’émission « Melting Pot » à New Tv, dont les productions continuent jusqu’à présent, mais après quatre mois je vous assure j’ai dû jeter l’éponge parce que je ne pouvais plus passer inaperçu au quartier (rires).

Merci une fois de plus d’avoir répondu à nos questions…

Je vous en prie, tout le plaisir est pour moi comme je vous l’ai dit tantôt, et je continue à vous tirer un coup de chapeau ; face à vous je le dis, et même quand vous n’êtes pas là : Je vous prends pour référence en terme d’informations culturelles. D’ailleurs puisque vous êtes en face de moi, M. Darysh Nehdi, vous êtes l’une de mes sources quand je veux souvent vérifier certaines informations, vous êtes un globetrotter (rires), et parfois même je me demande à quel moment vous dormez, parce qu’on vous retrouve partout et vous êtes toujours les premiers faire les comptes rendus, fidèles, des évènements.

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