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Merveillo’o Le Boss : « Dans Belle fille du ghetto j’incite la fille des quartiers difficiles à mieux se valoriser »

Comment se sent-on à la veille d’une soirée comme celle que vous préparez du côté de l’Ifc de Yaoundé le 28 juin prochain ?

Pour être franc avec vous c’est pas du tout évident. Il y a trop de pression et on s’attelle à faire quelque chose de professionnel. Alors, prendre une salle comme l’Ifc et inviter la crème d’artistes du moment, cela témoigne déjà du sérieux de l’évènement et vous imaginez bien le stress que je vis en ce moment. Ce sera un spectacle live, donc il faudra mettre du sérieux lors des balances et assurer une bonne promo. J’ai la chance déjà d’avoir culturebene de mon côté, puis il y a deux ou trois autres partenaires qui ont promis me tenir main forte, donc le reste suivra.

Comment s’est fait le choix des artistes qui t’accompagneront ce soir-là ?

La vérité c’est que quand on parle de la couleur urbaine, les vrais fans savent de quoi il est question. Toutes ces têtes qui m’accompagneront ce fameux sont ceux-là même qui font bouger la scène urbaine de la cité capitale, cela est incontestable. Je suis très exigeant, alors il m’a fallu faire ce choix. Ce n’est pas qu’une question d’amis ou de toute autre chose. Ils font du bon.  Et grande a été ma surprise quand tous ont répondu favorablement, non sans me dire que je suis un battant et qu’ils apprécient ce que je fais, voilà pourquoi ils m’y accompagnent.

Peut-on déjà préciser les prix d’accès ?

2 500 f cfa avec le DVD du maxi single.

Parlons du projet qui sortira officiellement ce 28 juin…

Le maxi single s’intitule Belle fille du Ghetto. Parce que j’ai fait le triste constat que les filles des quartiers démunis à un moment manquent de foi et sont complexées. Elles sont tout le temps influencées par les filles de beaux quartiers. Du coup elles sont facilement manipulables ; il suffit qu’un vieux gare sa caisse et invite une fille du ghetto manger du soya, puis à la fin il lui remet un billet de deux mille, voilà le tour est joué. Ce dernier profite d’elle. Il faudrait bien qu’un jour elle prenne conscience et se dit : Je suis digne, j’ai une valeur intellectuelle, spirituelle, morale et physique. Bref, j’y encourage mes sœur du ghetto à se valoriser et à ne plus se rabaisser juste parce qu’elles ne vivent pas dans de belles maisons ou ne bénéficient pas des mêmes privilèges que les autres. Donc ramenez-vous nombreux le 28 juin prochain à l’Ifc de Yaoundé et vous ne serez pas déçus.

 

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