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Jocelyne Biz’Ar : « Aujourd’hui j’ai grandi musicalement car je suis une femme mariée et mère de famille »

Trois ans, c’est le temps qu’elle aura pris avant de refaire surface en termes de production musicale. Jocelyne Biz’ar signe-là son grand retour avec un single, « Le Bilan », en prélude à son prochain album.

Ça  fait un bon bout, on n’a plus eu de vos nouvelles ; comment vous vous portez déjà ?

Je me porte très bien, tant sur le plan privé que professionnel. Tout va pour le mieux.

A quoi était due cette longue absence ?

C’est vrai que trois ans ça fait beaucoup… Disons que j’ai fait ce choix ; vous savez, à un certain moment je me suis posée la question : Est-ce que je devrais poursuivre ma carrière ou faire une pause pour consacrer du temps à ma famille –car je me suis mariée entre temps et j’ai fait un enfant-, que faire donc ? J’ai choisi ma famille et voilà… Aujourd’hui je suis prête pour mon grand retour.

Vous allez nous permettre cette indiscrétion ; à une époque, l’origine et la nationalité de votre conjoint alimentaient des rumeurs dans une certaine presse. Pouvez-vous nous dire ce qui s’est exactement passé ?

Je n’aime pas trop étaler ma vie privée de la sorte, mais puisque le moment est choisi pour étayer l’opinion sur ce sujet, contrairement à ce qu’on a bien voulu faire croire au public et particulièrement à mes fans, je suis officiellement mariée et mon conjoint est d’origine et de nationalité françaises. Attention, ce n’est pas pour dire que les autres hommes n’ont pas de valeur, mais ceux qui connaissent un peu l’histoire comprendront de quoi je parle, car une cabale avait été menée contre ma personne et ils ont vite fait de mêler ma famille à cela en alléguant que mon époux était un camerounais, juste pour rendre crédibles leur supercherie.

Voilà qui est dit… Parlons à présent de cette grosse sortie que vous peaufinez ; il s’agit d’un single, nous a-t-on fait comprendre ?

Oui, un single qui annonce mon prochain album de 07 titres que je compte sortir dans quelques semaines. Le single porte le titre « Le Bilan ».

Le Bilan ?

Oui, Le Bilan et je vais vous dire pourquoi. En fait, ils sont nombreux qui croient toujours que la  vie de l’autre côté (Europe) c’est le paradis. Je ne leur en veux, puisqu’ils n’y sont jamais allés, alors quelque part on peut comprendre leurs envies. Moi je m’y suis rendue, et j’ai pris le temps de fréquenter les gens et de constater un certain nombre de choses. Croyez-moi, pour peu que je connaisse, ces gens (ceux qui w sont allés pour  mieux vivre) ne vous disent pas la vérité. Une anecdote me vient d’ailleurs à l’esprit. Je me souviens qu’à une époque nos grands frères qui revenaient de là-bas, quand ils passaient à la télé, arboraient des costards et brandissaient des montres qu’ils estimaient à 3000 Euros. Et pourtant quand tu les vois de l’autre côté ; ils peinent à s’en sortir et n’arrivent pas à trouver 3000 Euros durant tout un mois. On les retrouve alors cloitrés à quinze voire vingt dans une même petite chambre.

Donc vous faites le bilan des autres et non le votre ?

C’est un bilan général ; je me rappelle qu’à mon arrivée là-bas, j’ai rencontré un blanc qui m’a dit tout de suite être prêt à m’aider car, disait-il, il avait les papiers. Or au fond c’était un escroc et je l’ai su par la suite. Alors j’ai choisi le titre Le Bilan afin que l’on cesse de mentir aux gens, il faut dire la vérité à ces jeunes. Et aussi, j’espère qu’à partir de mon discours, certains ne prendront plus des engagements hâtifs. Qu’ils ne se disent pas : « Il faut que je fonce comme Jocelyne l’a fait », non ! J’ai peut-être eu de la chance, c’est tout.

Vous êtes restée dans du Bikutsi…

Oui, toujours. C’est mon registre de prédilection.

Quelles différences faites-vous entre vos précédents albums et celui qui arrive ?

Déjà vous ressentirez la maturité. Cet album, s’il fallait le nommer, ce serait « La Confirmation ». J’ai beaucoup grandi entre temps et je sors de cet enfantillage qui me caractérisait hier (rires). Aujourd’hui je joue un peu à la cour des grands et je veux faire les choses dans les normes.

C’est-à-dire ?

Je suis une femme mariée, une mère de famille, donc je sais que mes fans attendent un peu plus de moi, c’est-à-dire, une Jocelyne décente, digne, Jocelyne qui n’appelle plus Chien-chien.

Et comment comptez-vous toucher le maximum de public ?

Justement, mon premier album ne s’est pas fait connaitre car je n’avais pas fait asseoir une équipe ; le deuxième a eu une certaine réussite et m’a fait voyager c’est vrai, mais avec celui-ci j’ai décidé  de travailler avec toute une grosse équipe et nous sommes d’ailleurs en train de mettre en place une bonne stratégie de distribution et de promotion. Le clip sera là dans quelques jours.

Comment prendre attache avec votre équipe ?

Juste en appelant mon manager au 96 41 46 51

 

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