By NightInterviewLifeStyle

Dj PEET : « C’est mon premier Mixe à l’OG Club d’Emmanuel NGUELE »

C’est l’un des Djs les plus respectés sur la place parisienne ; DJ PEET du VIP ROOM (188 bis Rue de Rivoli 75001 Paris) est au Cameroun pour deux semaines intenses qu’il consacrera au public, derrière ses platines. Venu en réponse à l’invitation du festival ABOK I NGOMA, il s’est prêté volontiers à l’exercice d’un mixe spectaculaire ce samedi à l’OG Club, alors invité spécial d’Emmanuel Nguélé….

Bonsoir DJ PEET, on va préciser que ce n’est pas ta première venue en terre camerounaise ?

Non, du tout. C’est ma quatrième fois, pour être plus précis, et c’est toujours avec le maximum de plaisir. Il y a comme une chaleur particulière qui m’habite à chaque fois que je foule le sol camerounais et je me balade dans ses rues.

On va de ce pas te permettre de te présenter officiellement à tous ceux qui te liront chez nous.

Pour faire simple, je suis DJ PEET, official Dj de African Money qui épaule et assure la promotion de nouveaux talents originaires du continent Africain à travers AMplus events. C’est ma quatrième fois au Cameroun, mais c’est ma toute première fois à l’OG Club d’Emmanuel NGUELE que je respecte énormément. Il a toujours apprécié ce que je fais et ne manque pas de faire un tour au V.I.P ROOM de Paris où j’officie. Il m’a convié à une partie de mixe dans son Club histoire d’en faire profiter à sa prestigieuse clientèle et je suis tout ravi de cette attention, et devant tant de respect à l’égard de ma modeste personne. Donc chapeau à Emmanuel Nguélé et bon vent à l’Olympic Game Club.

Tu es là pour combien de temps ?

En fait je suis au Cameroun pour répondre à une invitation faite à moi par le Festival ABOK I NGOMA de madame Elise MBALLA. Je suis là pour deux semaines et je commence déjà à m’amuser, le Cameroun c’est un super pays, je kiffe beaucoup l’ambiance.

Sinon, est-ce que ça se passe toujours comme les précédentes fois, cette quatrième venue ?

Je dirais non ; parce que les précédentes fois c’était dans un cadre humanitaire, je venais mixer pour des cérémonies de remises de dons dans des orphelinats  et je repartais immédiatement. Là j’ai tout mon temps et je compte profiter au max de cette occase, car tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici est magnifique. Des potes m’ont proposé de faire aussi un tour à Douala, visiter des vestiges et sites incroyables, notamment où le Ngondo se tient.

T’es-tu déjà frotté à quelques Djs camerounais ? Si oui, comment juges-tu le niveau ?

Je ne pouvais ne pas le faire ; il y a déjà Dj Labastille 1er qui est très bon, il y a Dj BOOBA, et Luda aussi, bref sans vous mentir, les Djs camerounais sont très bons au niveau de l’Afrique. Je le dis parce que j’ai mixé en Côte d’Ivoire, au Nigéria, bref dans quelques pays africains, et les Djs d’ici s’illustrent fièrement parmi les best.

C’est quoi ta particularité ?

Je suis plus Hip hop et électro car c’est ce qui marche à l’international. Les boites dans lesquelles je mixe en raffolent donc c’est un peu ça quoi… Sinon, de plus en plus il y a le phénomène Azonto qui s’ouvre au monde et particulièrement à l’Occident. Là je suis en train de préparer la sortie d’un single avec un artiste anglais que je ne dévoilerai pas maintenant. Le single sera prêt pour Janvier 2015.

C’est ta première dans ta discographie ?

Oui, vous savez je n’avais pas le temps d’enregistrer car je mixe pour plusieurs clubs et ça me prenait beaucoup de temps. Aujourd’hui il y a une agence qui s’occupe de moi : French Cut, qui a tout organisé des horaires en studio pour moi. Ce sera un single Azonto et Afro beat, puis viendront deux autres singles que je ferai avec deux artistes américains avec qui je suis en pourparlers.

Pourquoi avoir fait le choix du Deejaying ?

En fait c’est un amour d’adolescent ; j’ai commencé à l’âge de 13 ans lors des fêtent chez des amis, c’est devenu une passion puis une profession par la suite. Je m’étais promis qu’après mes études en Nouvelles Energies, je vivrai de cette passion. Aujourd’hui je voyage partout dans le monde et je fais ce que j’aime.

Au hasard voici deux noms : Dj Cut Killer et Dj Battle. Que t’inspirent-ils ?

Cut Killer c’était l’un des meilleurs Dj du Hip hop français, celui qui a réussi à ouvrir cette mouvance au monde et dans des Boites car à l’époque c’était considéré comme une musique de racailles, et on préférait jouer de la House. Battle c’est le Special Dj de La Fouine. Je ne le connais pas personnellement, mais j’entends dire de lui qu’il s’adapte facilement à plusieurs styles. Une fois j’étais mixer au Congo et sur place on m’a rapporté qu’il y était une semaine avant moi et qu’il y avait mixé du Ndombolo. C’était incroyable !

Et des artistes camerounais alors, tu en connais ?

J’admire beaucoup la jeune MUSEBA. C’est l’amie d’un grand-frère à nous, Ben J des Neg’Marrons. Elle chante super bien et enregistre dans des studios hyper pros. Pour moi c’est l’artiste camerounaise qui peut aller très loin. Je n’ai pas encore eu la chance d’en croiser d’autres, mais ça le ferra c’est sûr, puisque je suis là pour un long séjour.

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