Sanzy Viany : « Voter pour moi aux Prix Découvertes Rfi c’est voter le CAMEROUN… »

Au lendemain de sa nomination parmi les finaliste du grand Concours Découvertes Rfi 2015, Sanzy Viany écume sans relâche les médias à l’objet non seulement de le faire savoir au plus grand nombre, mais aussi et surtout amener le maximum de personnes à voter pour elle. Cette jeune et non moins intéressante et talentueuse artiste camerounaise, en 8 années de carrière pour deux albums, a véritablement réussi le challenge de se faire un nom dans un univers aussi concurrentiel que la musique ; mieux, ses œuvres s’exposent désormais à l’international et ce pour le bonheur de son pays. Ce pays, le Cameroun, espère-t-elle, devrait le lui rendre en la soutenant lors de cette phase fatidique de VOTES en ligne via le lien http://www.prixdecouvertes.com/fr/vote

SANZY VIANY vous invite donc massivement à la voter, comptant ainsi sur votre élan patriotique…

C’est officiel, Sanzy Viany fait partie des finalistes du grand Concours Prix Découvertes Rfi 2015 ; une nouvelle qui forcement vous plonge dans l’émotion et vous rappelle que, comme on le dit chez nous : Le travail paie…

Effectivement, et je dirais tout d’abord Gloire A Dieu ! C’est connu de tous à présent, je fais partie des finalistes et je représente le Cameroun, comme pour vous dire que c’est une très grosse responsabilité. Comme par hasard, cela arrive au lendemain de la sortie de mon deuxième album, ce sont d’ailleurs deux de ses titres qui ont été choisis notamment Ossu et Sitima. Oui, je suis dans la joie et je ne saurais la décrire (rires).

On rappelle que ce fut également le cas la toute première fois que vous vous présentiez à ce concours ; c’était au lendemain de la sortie de votre tout premier album, sauf que cette fois là vous n’étiez pas allée aussi loin dans cette compétition…

C’est exactement ce qui s’est passé, c’est vrai ; pratiquement près d’un an après la sortie d’AKOUMA, je me suis inscrite à ce concours mais à ce moment je ne me sentais même pas encore le gabarit nécessaire pour ne serait-ce qu’être retenue. Mais comme par hasard, alors que j’étais en déplacement en Hollande, mon manager m’a appelé pour m’annoncer que j’ai été retenue, seulement je n’ai pas pu atteindre la dernière étape. Bref, je n’ai éprouvé aucun regret, car je voudrais souligner que dans une compétition pareille, que l’on soit ou pas lauréat, on bénéficie d’une visibilité internationale non négligeable. Croyez-moi, c’est une aubaine vraiment. J’étais au début de ma carrière et, bénéficier d’une telle exposition à l’internationale m’a permis de grandir un peu plus vite. Et cette année encore l’occasion se présente, je ne peux qu’être très satisfaite.

Vous le disiez tantôt, la première fois vous n’étiez forcement pas préparée, mais cette année, l’expérience acquise en plus bien évidemment des connaissances qu’on ne saurait négliger, vous rassurez à tous les camerounais que vous donnerez tout pour ramener ce Prix au pays ?

J’ai toujours donné le meilleur de moi, c’est vrai qu’aujourd’hui la rage est double et la détermination ne souffre d’aucun doute. Mes musiciens et moi ne rigolons jamais avec le travail et je pense que si c’était le cas, nous ne serions pas là aujourd’hui. Pour la suite de l’aventure, c’est clair que nous allons nous préparer VERITABLEMENT, mais le plus important à savoir c’est que le Prix Découvertes Rfi a plusieurs phases ; en ce moment c’est la phase des votes en ligne et là j’interpelle tous les internautes de par le monde et en particulier les camerounais et ceux de la diaspora : Chers TOUS, VOTEZ massivement pour votre candidate que je suis car la concurrence est rude et j’ai franchement besoin de vous. Portez-moi au plus haut afin de me donner une chance de déployer tout ce que j’ai dans le ventre pour faire briller notre VERT-ROUGE-JAUNE. Aller sur le site et votez, car la suite pour l’instant dépend de VOUS, si vous ne me votez pas, c’est clair que ce sera très compliqué pour moi car les autres candidats ont une forte communauté comme peuvent le démontrer leurs pages officielles respectives sur les réseaux sociaux. Vraiment, c’est le moment, le Cameroun n’avait plus remporté ce prestigieux Prix, alors cette année doit être la nôtre.

On va souligner que plusieurs compatriotes étaient dans la course mais qu’au final le choix s’est porté sur Sanzy ; peut-être un message à leur endroit ?

Ce que je peux dire à mes compatriotes qui malheureusement n’ont pas pu être choisis, c’est de ne pas reculer car il est important de retenter sa chance à chaque fois. Ce concours, comme tant d’autres d’ailleurs, vaut vraiment le coup. C’est vrai que pour l’aventure de cette année c’est pas passé, mais ils peuvent encore changer la donne car c’est une histoire du VERT-ROUGE-JAUNE, et l’élan patriotique devrait en ce moment et plus que jamais être prôné : Poussez-moi vers le haut et amenez vos fans à en faire autant car ce n’est plus une histoire de Sanzy Viany mais de tout le peuple CAMEROUNAIS. C’est le Cameroun qui brillera une fois de plus si vous me votez ainsi que vos fans. En 2010, je n’ai pas pu aller loin dans l’aventure et dans ma tête je me disais : Ok, c’était bon ; j’arrête ! Mais un grand-frère –qui réside en Europe- m’a beaucoup encouragé à me représenter et m’a dit : « Sanzy même si c’est pour Njôôh, envoies les dossiers ». Je n’ai pas désespéré, et aujourd’hui je suis encore là.

Personnellement, qu’est-ce qui vous aurait empêché d’aller loin, en 2010 ?

Je pense que je n’avais peut-être pas d’expérience par rapport aux autres candidats d’autres pays, et j’étais un peu comme un cheveu qui tombait dans la soupe. Croyez-moi, quand on voit le background des artistes qui sont arrivés en final, c’était ceux qui avaient des projets solides et un début de carrière très prometteur. A l’époque j’avais fait le constat que certains qui n’étaient pas très suivis sur leurs pages officielles comptaient pas moins de 8000 à 10 000 fans, or moi je n’atteignais même pas 2000. C’est pour vous dire qu’ils sont dans un environnement professionnel qui n’a rien à voir avec celui du Cameroun. En plus, ils sont dans des pays où la culture est soutenue, les artistes sont soutenus, bref tout y est mieux géré. Moi Sanzy, je sortais d’où ? J’avais combien d’années de carrière ? Qui m’accompagnait ? Autant de questions qui me démontrent pourquoi je n’étais pas allée aussi loin. Ce qui a joué en ma faveur c’est ma chanson qui était belle, alors ils m’ont donné un coup de pousse et l’ont promu à l’international. Aujourd’hui j’ai huit ans de carrière, il y a cinq ans j’ai participé à ce même concours, je suis à mon deuxième album, je me suis faite un nom entre temps, sur le plan technique mon cadre professionnel est différent, alors je me sens PRÊTE.