
Interrogée par TéléObs, Léa Salamé dénonce les raccourcis qui ont été faits après ses déclarations dans la revue Charles concernant ses déjeuners avec le « charmant » François Hollande.
« François Hollande peut se montrer plutôt charmant, et c’est bien le vrai danger de ce genres de rencontres ». C’est en ces termes plutôt flatteurs que Léa Salamé confiait il y a quelques semaines dans une interview accordée à la revue Charles avoir été invitée à déjeuner à l’Elysée à deux reprises. « Je me suis retrouvée à sa table, à l’écouter me confier qu’il m’écoute chaque matin sur France Inter », ajoutait la chroniqueuse de Laurent Ruquier dans On n’est pas couché. Il n’en a pas fallu plus pour créer la polémique. Quelques jours plus tard sur Twitter, la journalisteremettait les pendules à l’heure et précisait, en réponse à une remarque lourde de sens du philosophe Michel Onfray, qu’elle avait été conviée à l’Elysée en même temps que « plusieurs journalistes de France Inter ».
« ON NE FERAIT PAS ÇA À UN HOMME ! »
Lors d’un entretien publié cette semaine dans les colonnes de TéléObs, Léa Salamé s’insurge une nouvelle fois contre les déformations et autres raccourcis qui ont été faits de ces propos. « De quoi parle-t-on ? De deux déjeuners où était présente l’équipe de France Inter : Patrick Cohen, Laurence Bloch, Thomas Legrand, Bernard Guetta et moi. Cet extrait a été repris sur le web de manière éhontée, à grands coup renforts de sous-entendus scandaleux », s’insurge l’acolyte de Yann Moix, qui dit avoir « vraiment halluciné » des proportions prises par ses déclarations. « On ne ferait pas ça à un homme ! », s’insurge-t-elle. Quant au choix de l’adjectif « charmant », qui en avait fait sourciller plus d’un, Léa Salamé tient à préciser qu’elle « ne demande pas d’un président de la République qu’il soit charmant (…) mais simplement qu’il soit un bon homme politique ». Dont acte.
Par closermag.fr
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