Debordo Leekunfa frappé d'une amende de 10 Millions FCFA, en plus des saisies de son compte bancaire et ses mobiliers et immobiliers

Sery Digbeu Tanguy Patrick plus connu sous le nom d’artiste Debordo Leekunfa vit en ce moment un véritable calvaire. Alors qu’il menaçait porter plainte à youtube pour avoir abusivement supprimé son clip PIKIMIN après juste quelques jours de sa mise en ligne et totalisant plus de 233 000 vues, le voilà rattrapé par la loi pour des affres commises il y a pourtant quelques années. La star du Coupé Décalé, apprend-on, avait conclu avec la Structure GV Communication en 2013 un contrat pour trois spectacles au Burkina Faso, les 28, 29 et 30 juin respectivement dans les villes de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Koudougou. Nul besoin de préciser que les organisateurs desdits évènement avaient déployé un gros investissement pour mettre au petit soin l’équipe de Debordo (les billets d’avion, les réservations d’hôtels, la location des espaces, la couverture médiatique, etc) et parallèlement la réussite des trois dates. Bien que l’artiste ait effectivement donné les spectacles aux dates du 28 et 29 juin 2013, il ne s’est pas pointé au dernier jour, c’est-à-dire le 30 juin 2013 à Koudougou pour le dernier concert. Ce lapin a causé d’importants préjudices aux organisateurs qui ont été contraints de restituer la somme de 3.333.000 F CFA relativement au sponsor principal, le prix des tickets aux spectateurs et bien d’autres dépenses.

La structure organisatrice n’en est donc pas restée là. Elle a saisi le tribunal du commerce d’Abidjan, et jusqu’à ce jour, Debordo Leekunfa n’avait jamais comparu personnellement. Quatre années passées, l’auteur de Pikimin vient de se voir condamné à payer à VG Communication, le préjudice.

Malgré que Debordo et son avocat aient interjeté appels par deux fois, le dénouement final lui, est sans appel : le tribunal de première instance a condamné l’artiste à verser 10 millions de francs Cfa à titre de dommages à GV communication. L’huissier commis par la structure GV Communication a même déjà procédé à des saisies dont les droits de Debordo Leekunfa au Burida, et d’autres saisies seraient en cours, notamment sur des biens mobiliers et immobiliers et éventuellement sur les comptes en banque de l’artiste.