L’étau se resserre autour du rappeur américain P. Diddy. Accusé de trafic sexuel et placé en détention provisoire, le chanteur risque gros. Et ses amis « riches et puissants », à l’instar de Jay-Z, pourraient être arrêtés.
Arrêté par des agents fédéraux dans un hôtel de Manhattan, le 16 septembre dernier, la justice new-yorkaise indique que P. Diddy a été placé en détention provisoire. L’artiste de 54 ans est accusé de violences, agressions sexuelles, viol en réunion… P. Diddy ne quittera donc pas, pour l’instant, le centre de Brooklyn où il a été placé mardi 17 septembre. Un juge de New York a rejeté l’appel des avocats de la star du rap, qui souhaitaient la fin de sa détention provisoire. Ses équipes de défense avaient notamment proposé, pour le faire sortir, de payer une caution de 50 millions de dollars, la restitution de son passeport aux autorités, une assignation à résidence ainsi que l’interdiction de recevoir des visiteurs féminins. Mais cela n’a pas suffi
- Diddy de son vrai nom Sean Combs, croupit donc derrière les barreaux en attendant son procès. Et selon les informations rapportées par The Sun, le cercle d’amis proches du rappeur américain serait dans le viseur de la justice.
Selon l’ancien procureur Neama Rahmani, avocat et président de West Coast Trial Lawyers, qui a fait le point sur cette affaire auprès de The Sun, les amis proches de P. Diddy, qui auraient été de simples spectateurs des viols en réunion et/ou des agressions sexuelles, pourraient être amenés à témoigner à son procès.
« Jay-Z et d’autres célébrités peuvent être assignés à comparaître, mais ils feront presque certainement valoir leur privilège du cinquième amendement contre l’auto-incrimination et refuseront de témoigner (…) Si Jay-Z n’est qu’un témoin qui n’a pas participé aux actes sexuels, il pourrait être assigné à comparaître pour témoigner au procès », a-t-il déclaré.
Cependant, tous ceux qui y ont pris part ont de quoi s’inquiéter, selon toujours Neama Rahma. « Les personnes qui ont participé à des actes sexuels devraient être particulièrement effrayées, car elles peuvent également être accusées de trafic sexuel. »
Notons que toutes les plaignantes décrivent P. Diddy comme un « prédateur sexuel violent » qui n’aurait pas hésité à utiliser alcool et drogues pour obtenir ce qu’il voulait de ses proies.
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