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Serge Maboma : « Macase est devenu un peu la feuille de route de la musique urbaine camerounaise »

Bonjour Serge et merci de nous recevoir une fois encore chez vous…

Merci à vous de vous être déplacés, c’est toujours un plaisir de voir culturebene.com en face de soi (rire).

C’est officiel, l’album est là…

C’est juste ; l’album de Macase est pratiquement prêt. Nous avons pris du temps pour le faire, parce qu’il était important de ne pas se précipiter dans la mesure où il y avait de nouvelles faces dans le groupe qui devaient d’abord bien épouser l’ « esprit Macase », et ensuite voir ce qu’il fallait apporter comme valeur ajoutée, parce que chaque album que Macase sort a un cachet particulier. Vous savez, la musique de Macase est devenue un peu la feuille de route des musiciens de la musique urbaine au pays. Donc nous savons que nous avons ce rôle de leaders à jouer, celui de leaders spirituels à tout du moins, voilà ce qui explique la patience dans la préparation de « La Nouvelle Ecriture », qui se veut un album honnête, un album profond, un album sincère.

On vient d’assister à une séance de répétition, est-ce que des dates seraient en vue ?

Tout à fait ; d’ici mi-février l’album pourra sortir et à partir de là, des spectacles s’enchaineront, à l’échelle nationale.

L’album sera accessible à tout le monde ?

Bien sûr ; ce sera un album démocratique, on voudrait que tous les camerounais puissent l’écouter et l’apprécier parce que c’est notre histoire qui y est racontée. Et je pense qu’avec le concours des hommes de médias que vous êtes, nous pourrons toucher le maximum de public.

Parlez-nous de cette Nouvelle Ecriture

La Nouvelle Ecriture porte 11 chansons bien sonnées, on y retrouve du Bantou Groove, une création de Macase qui en réalité est une rencontre entre le Cameroun, l’Afrique et les rythmes du reste du monde.

Beaucoup ont cru à une nouvelle « fin » du Macase, pensant que s’étaient ses musiciens que Youssou Ndour a appelé vers lui…

Non, non, non ; c’est pas les musiciens de Macase qui sont partis à Dakar, mais plutôt les musiciens qui tournent autour de Macase. Vous savez, Macase est une grande famille, une « case » de « musiciens » qui viennent et partent surtout dans le cadre de notre accompagnement à leur développement. Ceci dit, lorsque Youssou Ndour m’a contacté pour un besoin de musiciens, j’ai puisé dans mon escarcelle des jeunes très talentueux, parce qu’il est important de montrer à ces jeunes que ce n’est pas une fatalité que de vivre de cet art au Cameroun ; on peut très bien vivre ici et être sollicité par les plus grands musiciens internationaux. Donc aujourd’hui c’est une victoire pour nous (camerounais et particulièrement LES GARS DE BASTOS) d’avoir quatre ambassadeurs de notre musique dans l’orchestre d’un mec comme Youssou Ndour, j’ai cité Alain Oyono (saxophoniste), Christian Obama (bassiste), Marc Nzana (batterie) et Thierry Sandjo (aux claviers).

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