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Suprême Pat Cool : « Non, il n’y a rien entre Nathalie Koah et moi…»

C’est son grand retour sur la scène musicale, et depuis le 09 mars dernier, il se fait désormais appeler Suprême Pat Cool ; quatre ans après Coran du Makossa son premier succès, voici venu Venant du Ciel, avec aux arrangements et à la collaboration l’ivoirien Bebi Philip. Pat nous parle de la présence de Nathalie Koah dans le vidéogramme, mais aussi de ses mésaventures à La SANZA…

Un Retour musical, une grosse claque sommes-nous tentés de dire ; Pat Cool n’est pas mort, au contraire son nom vient de monter en grade : « Suprême ». Bonjour tout d’abord…

Bonjour Culturebene, et merci pour tout le bien que vous pensez de moi. Je dirais que ça fait quatre années d’absence sur la scène musicale, et il fallait un retour à la hauteur des attentes de mon public. Mon premier single, Coran du Makossa, m’avait pris 5 années de travail, l’actuel m’en as pris quatre.

Quatre années de boulot, entre Yaoundé et Abidjan, car vous avez fait appel à l’un des arrangeurs les plus respectés du continent…

Oui, j’ai voulu lever la barre très haut, et je suis allé dénicher l’un des arrangeurs les plus respectés et l’un des plus professionnels aussi, car il ne plaisante pas avec son boulot ; il s’agit bel et bien de l’ivoirien Bebi Philip. Maintenant c’est au public africain et du monde d’écouter et d’adopter ce que nous leur avons concocté.

Le titre n’est autre que Venant du Ciel, et on y ressent beaucoup d’émotions, certainement parce que vous y contiez vos déboires et envoyiez un message fort à vos détracteurs…

Déjà, Venant du Ciel, parce que tout ce que je suis vient du très Haut, c’est lui mon inspiration. Et c’est vrai, cette histoire parle de moi, de ma vie, car au Cameroun comme en Afrique en général, quand vous souffrez les gens ne disent rien, ils sont plus heureux comme ça. Dès que vous avez un tout petit succès, ils vous collent tout de suite un procès. Voilà pourquoi dans la chanson je dis : Tous ceux qui médisent de ma personne, qu’ils sachent qu’ils s’ennuient et qu’ils passent le temps à perdre leur temps. Bebi philip dans son couplet dit : « Pourquoi passer tout votre temps à déranger ? si vous n’avez pas honte, ayez pitié, pardonnez, nous on veut avancer ; car quand la destinée s’accomplie, il faut tout simplement respecter ». C’est pourquoi j’ai ajouté : IL FAUT RESPECTER LE RESPECT. Ça a été aussi l’occasion pour moi de passer un message à la jeunesse, tous ces jeunes qui se battent pour réussir, ne baissez jamais les bras.

On a apprécié également le très beau vidéogramme, avec la présence de Nathalie Koah ; est-ce votre copine ? Pourquoi elle et pas une autre femme ?

Non non, il n’y a rien entre Nathalie et moi arrêtez (rires) ; c’est une sœur et grande amie à moi c’est tout. Pourquoi elle et pas une autre ? Bah c’est simple, mon équipe et moi-même avions eu une assise et avions décidé qu’il faille créer un buzz dans le clip. En même temps, c’est vrai que c’est mon histoire, mais Nathalie à une période de sa vie a presque connu les mêmes difficultés. Vous savez, les gens qui ne vous connaissent pas vous jugent plus que ceux qui maitrisent votre vie. Alors je l’ai contacté, on a longuement échangé, et elle a donné son accord. Même sur le plateau de tournage elle a respecté les consignes du réalisateur et tout s’est bien passé. Nathalie Koah et moi souhaitons passer un message à la jeunesse : Peut importe ce que vous traversez dans la vie, restez forts.

Il y aurait un autre titre travaillé  toujours avec Bebi Philip ; vous nous le confirmez ?

Oui, c’est Bebi philip qui a signé la prod, et la chanson figure dans le même single et a presque la même orientation, sauf que j’y chante avec One Rocky.

Pourquoi One Rocky ?

One Rocky tout simplement parce que c’est la jeunesse très talentueuse du pays, mais qui jusqu’ici ne parvient à percer véritablement. J’ai beaucoup de respect pour ce jeune talent et j’ai voulu qu’il fasse partie de mon projet.

Pat Cool aujourd’hui bosse pour Le Caveau Club, est-ce que ça se passe bien pour vous jusqu’ici ?

Oui, je ne me plains pas ; vous savez, je suis parmi les putes du monde du showbiz, c’est-à-dire ceux qui ont un carnet d’adresses bien fourni, pas pute dans le sens que vous pensiez. Donc je refoule beaucoup de propositions des boites de nuit notamment de Douala, d’Europe même, car j’aime bien mon pays et je m’y sens à l’aise. Vous savez, le CAVEAU Club est une légende, c’est le plus ancien des Clubs au Cameroun et le seul qui ait résisté et maintenu son prestige. En même temps, en termes de Djs, Pat Cool est une légende également, d’où notre slogan au Caveau : La Légende continue… C’est un plaisir d’y travailler, je suis fier de mon contrat.

Avez-vous gardé de bons rapports avec votre ancienne équipe et votre ancien employeur ?

Non, je n’ai gardé aucun rapport avec les autres (La SANZA) ; honnêtement je n’ai que des mauvais souvenirs avec eux, et c’est un sujet que je ne souhaite pas aborder.

Quoique ça intéresserait plus d’un…

Ok ; disons que Pat Cool « de l’autre côté » a fait plus de 10 ans. Mais les gens ont retenu les deux dernières années. Moi je préfère retenir les années glorieuses, mais tout ce qui s’est passé récemment, je préfère le ranger aux oubliettes. Je suis fier d’être au CAVEAU, car Dieu le Père m’a permis de traverser cette dure et éprouvante épreuve, car on m’a salement vilipendé sur les réseaux sociaux…

Donc c’est à eux que vous vous adressez dans vos chansons ?

Non, non, non ; mes chansons n’ont rien à voir avec ces gens. Ce sont des titres que je prépare depuis quatre ans, or nos problèmes sont survenus il y a près de deux ans. Faudrait pas que les gens analysent mal, parce qu’on dira encore : « Pat Cool a fait ci, il a dit ça… »

On va sortir de cet entretien, mais une dernière question toutefois : Il se raconte que vous ne seriez pas en de bons termes avec vos jeunes confrères Djs ; est-ce vrai ?

Jusqu’ici je n’ai jamais eu de problème avec un confrère Dj…

Peut-être aussi un problème d’égo…

Non, pas du tout ; je n’ai jamais médit d’un Dj dans les médias, ni quand je reçois des trophées. Alors, que ceux qui disent : « Pat Cool a dit que… », de grâce excusez ma vie. Même le plus petit des Djs, j’ai toujours respecté. C’est une famille, on n’a pas besoin de bagarres, on doit rester soudés.

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