ArtsCinéma

Atelier de concertation des acteurs et actifs des métiers créatifs annexes et connexes à l’art et à la culture !

La culture est une question de souveraineté, une vision de développement et un moyen d’intégration de la diversité socioculturelle, donc un pacte politique fondamental. C’est en marge de la 4ème édition du RIFIC qu’un atelier de concertation a été organisé vendredi 14 septembre par son coordinateur national Frank Olivier Ndema sur le thème ‘’Les industries créatives face aux politiques culturelles des candidats aux élections présidentielles’’. Cette rencontre productive a ressemblé plusieurs grands nom du cinéma camerounais comme Jean Louis Moussinga, Michel Kuaté ou encore Basseck pour ne citer qu’eux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre les intervenants, des propositions, des suggestions ont été évoquées à l’attention des candidats aux élections présidentielles sur la politique culturelle. Le  cinquantenaire de FESPACO se prépare et l’on se demande où en est notre pays le Cameroun. Autrefois le Cameroun rayonnait à l’international grâce à sa culture mais depuis un temps cette industrie est en chute libre. C’est pourquoi ils ont décidé d’interpeller les différents candidats sur leur vision pour booster les performances de l’industrie culturelle nationale, mais surtout contribuer à l’amélioration du processus de démocratisation au Cameroun à travers l’implication active et concrète du citoyen par le biais d’une proposition concrète qui pourrait être une résolution ou une charte. Les artistes camerounais souffrent car leur statut n’existe pas.

Jean Louis Moussinga «Depuis tout petit l’identité du camerounais où que tu le trouve est assez affirmé mais cette identité est pauvre pas par manque de créativité mais juste par un changement de mentalité et les politiciens l’on prouvé par la coalition, nous ne savons pas mutualiser car une industrie culturel ne fonctionne pas de façon uninominale mais universel et universal parce qu’il y’a des multinationales comme Paramount, Universal… Si nous prenons l’exemple du Burkina où une industrie comme la culture viens de réduire 3% du chômage avec seulement un milliard de F alors que le Cameroun dépense plus ».

Le collectif appelle les autorités administratives à réfléchir à l’élaboration d’un outil commun de collecte et de diffusion d’informations, a publier largement et densément une résolution concertée et structurer conjointement un canevas de mémorandum de proposition.

Nous espérons le ministère des arts et de la culture prendre des résolutions afin d’améliorer l’industrie culturelle camerounaise et que le Cameroun retrouve son rang d’acteur majeur dans le domaine culturel.

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Atti Mahamat Abana

Rédacteur chez Declik Group

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