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Gaëlle Wondje «En attendant mon album»

Votre album est annoncé pour ce mois de septembre Gaëlle, où en êtes-vous finalement?

L’album est en phase de mastering et jacketage à Paris. Donc absolument terminé en phase de studio et de mixage. Il y a deux vidéogrammes qui sont déjà prêts. Je commence véritablement la promo le 15 novembre prochain très précisément dans le cadre d’un gros événement, le Weddin art, dont je fais l’affiche aux côtés du grand frère Etienne Mbappe. En fait madame Béatrice Lottin la promotrice de cet événement à pris l’exclusivité de la sortie de l’album. 300 CDs seront à la disposition des 300 invités de la soirée, donc ce sera véritablement le départ et on va continuer avec les dates, spectacles, concerts dans plusieurs villes, il y a tout un plan promo qui est dressé. Ca va être chaud, j’espère pouvoir répondre aux attentes.

A quoi doit-on s’attendre dans cet album, le premier de votre carrière?

Je peux dire tout de suite c’est que je ne me suis pas cantonner dans un style, ou dans une langue. Vous y retrouverez trois langues, le français, un peu d’anglais et beaucoup de ma langue maternelle de Nanga Eboko dans le Centre. C’est la langue dans laquelle j’ai beaucoup ressenti mes compositions. Maintenant, il y a une ambiance générale d’afro jazz qui est une ambiance naturelle que je tiens de mes pères, des artistes que j’ai accompagnés ou qui m’ont influencé. Mais l’album a plusieurs rythmes, le high life, le makossa, le bikutsi, la bossa, l’ékan, le reggae, tout ça sous une teinte d’afro jazz, parce que c’est finalement mon influence.

Pour vous il représente quoi cet album?

C’est vrai que j’ai hésité, normalement il aurait du s’appeler «Gaellik», parce que l’album en lui-même, c’est moi. Je l’avais déjà annoncé lors de mon concert l’année dernière au CCF de Douala, que je me mettrais à nue dans cet album. C’est ce que j’ai fait. Je n’ai revêtu aucune forme, aucune peau et même les clips sont assez personnels. Certains m’interpellent pour me dire que j’aurais dû mettre ci ou ca, je leur dis tout simplement que ce qui est là est à mon image. Je ne veux pas faire dans l’artificiel, c’est du moi que je donne dans cet album. Ce sera ainsi à travers tout ce que je ferais. L’album est très intimiste dans la musique et même sur scène ce sera pareil, on reproduira de l’intimité.

Lors de votre concert vous le disiez déjà, que vous vous sentiez définitivement prête à vous lancer toute seule, ca tient toujours!

Tout à fait. Même si je ne vais pas arrêter d’accompagner les artistes. J’adore accompagner les artistes. D’ailleurs début décembre prochain, je vais accompagner papa Manu Dibango au Bénin, c’est un plaisir. Ce n’est pas parce que mon album sort que je m’arrête. J’adore le faire et pour moi ça n’a rien de diminuant, au contraire, je continue moi de me perfectionner, d’apprendre pour donner plus personnellement. Surtout cela a été mes classes. J’ai eu de la chance, Joly Priso m’a pris, c’est avec lui que j’ai commencé, il y a eu Etienne Mbappe et bien d’autres, aujourd’hui il y a papa Manu. J’ai de la chance de rencontrer des gens comme ceux là qui me boostent et me portent vers le haut. Je n’oublie pas Landry Nguiaba qui m’a beaucoup aidé et qui est aujourd’hui à Paris. J’ai su apprendre de ces personnes pour pouvoir être moi-même aujourd’hui.

Depuis quand et avec qui avez-vous travaillé sur cet album?

Ma première maquette je l’ai faite en 2005, mais les chansons c’était bien avant. J’ai beaucoup hésité parce que je n’avais pas confiance en moi. Je jouais du piano et j’avais arrêté à ce moment là, mais il y a Landry Nguiaba qui m’a dit vas-y, ne t’arrête pas, c’est vachement important, il faut que tu joues d’un instrument. Je ne regrette pas de ne sortir l’album qu’aujourd’hui parce que j’ai beaucoup appris entre temps et diriger des musiciens comme Alain Oyono, Denis Moussiga, Arthur Manga, Matien Motoguo, Haoussa Drums, diriger cette bande là en studio je vous assure que c’est un vrai calvaire, pour ne pas dire un vrai plaisir. Parce que ce sont certes des professionnels, mais si tu n’as pas toi le bagage nécessaire pour savoir ce que tu veux, finalement tu n’auras pas du toi. L’album, il n’y a aucune modification à apporter, c’est exactement ce que je pensais que ça devait être. J’ai fini à mon niveau et j’ai fait écouter à beaucoup d’artistes, Noel Ekwabi, Manu…pour avoir leurs apports, des arrangements et tous m’ont dit, c’est du toi, il n’y a rien à faire, tu vas apprendre en grandissant, continues dans cette voie.

De quoi parlez-vous dans l’album?

Beaucoup d’amour, sous tous ses angles. We nde ndolo (tu es amour); Il y a une chanson, Ma’a yan wè, c’est de l’amour filiale, une chanson que j’ai composé quand j’avais quinze ans et c’était pour le premier enfant que j’espérais déjà avoir, je suis enfant unique donc c’était ma seule façon d’avoir un petit frère. Il y a aussi Mama, un hommage à ma mère. Donc je chante l’amour sous toutes ses formes.

Source : journalducameroun.com

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