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Geneviève Abbé : « Il faut faire renaitre la fibre patriotique en milieu jeune »

Représentante de la région de l’Adamaoua, Geneviève Abbé a pu retirer son épingle du jeu lors de cette 10ème célébration de Miss Cameroun en s’imposant en tant que deuxième Dauphine. Ses projets sont alors clairs : Inciter la jeunesse à prendre conscience du patriotisme, gage de notre émergence.

La sentence a été rendue public il y a encore quelques jours et la grande émotion est désormais derrière-nous ; sinon, auriez-vous des inquiétudes qui subsisteraient en vous ?

Euh… Pas du tout ; je dirais même que tout va pour le mieux. C’est parfait.

Alors racontez-nous cette fameuse soirée du 25 juillet dernier qui certainement vous a plongé dans un stress indescriptible.

(Rires) Ah ça, on peut dire que tout est intensifié en termes de sentiment et d’émotion. A quelques heures de la grande finale, nous stressions toutes dans les loges, mais une fois que la soirée a été lancée, tout d’un coup, tout s’est dissipé. Là je parle de moi car je ne sais pas trop pour les autres ; le stress était parti. Mais une fois que les dix finalistes avaient été sélectionnées, la montée d’adrénaline s’est faite encore ressentir. Bon, Dieu merci j’ai pu faire partie des 10 meilleures, et le reste vous le connaissez.

Vous attendiez-vous à cette issue ?

Oui ; parce qu’au départ j’étais confiante. Toute ma famille me soutient beaucoup quoiqu’elle ait été réticente au début  et ça va faire un bon bout qu’on s’est lancé dans l’aventure, des amies et moi. Ce sont elles qui me remontaient le moral quand ça allait mal. Donc c’est une satisfaction pour moi et pour elles aussi.

Une nouvelle vie qui commence pour vous ?

(Rires) Bah je dirais que Abbé Geneviève est restée la même, sinon qu’elle a aujourd’hui très grand cœur.

Et votre message à la jeunesse camerounaise…

Je la sensibiliserais plus, car constat est fait que la jeunesse camerounaise a tendance à léser sa propre culture et s’approprie plutôt celle venue d’ailleurs. A mon niveau je voudrais bien leur faire comprendre que c’est nous le Cameroun de demain et il serait louable et pertinent de marcher main dans la main afin de remplacer dignement nos parents. Nous devons ressortir cette fibre patriotique et ne plus se dire : Moi je suis de ci, toi tu es de là-bas, etc. Non ! Nous sommes tous des fils et filles du CAMEROUN et avons le devoir de faire passer le pays avant nos tribus.

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