Mariama Siré Diallo : « Annual Show, c’était vraiment une très belle expérience…»

Mannequin à l’allure très singulière, Mariama Siré Diallo a de remarquables atouts qui affirment vigoureusement sa présence dans le milieu du mannequinat africain. Intelligente, belle et posée, la jeune ivoirienne cumule parfaitement et à bon escient ses activités quotidiennes à sa passion pour le mannequinat, la mode. Sa vitalité de model sur les podiums lui vaut en cette fin d’année 2014, une participation très courue à la 7^ème édition du grand festival de mode Annual Show à Douala. Alors, de fil en aiguille, Mariama se fait donc déjà un nom. Exaltée par son charme, ses motivations et son sens aiguisé de la pratique astucieuse du métier, voici donc en intégral et en exclusivité l’agréable échange avec Mariama Siré Diallo.

Bonsoir Mariama, tu es un mannequin qui griffe les podiums d’Annual Show 2014, tu as un regard super captivant, une silhouette idéale, tu viens de la Côte d’Ivoire, immense pays de culture. Et toi tu choisis le mannequinat. Pourquoi pas un autre métier ?

Merci pour cette si belle question ! Le mannequinat à la base c’est une passion. Une passion que j’aimerais exploiter du haut de mes 1mètre80. Raison pour laquelle je suis venue mannequin. Quand on est passionné par quelque chose, il faut certainement tout donner, se donner les moyens nécessaires afin d’y arriver. Raison pour laquelle j’ai choit le mannequinat. J’ai un visage très fin, j’ai un regard comme vous le dites assez captivant. Donc, ça rehausse assez mes différents passages surtout que je porte assez bien les différentes tenues. Et les couturiers au tac ou au feeling apprécient certainement ma petite forme et les traits fins comme je le disais… Ce qui fait que je suis beaucoup sollicitée et Annual Show à Douala, c’était vraiment une très belle expérience en dehors de tout ce qu’on fait habituellement à Abidjan. C’est par passion que j’ai donc choisit le mannequinat et pour mettre en évidence ma silhouette et apporter une nouvelle touche au monde du mannequinat. Il y’a des visages très connues dans le monde du mannequinat. Je pense qu’il est maintenant temps de donner la chance aux plus jeunes. Il est maintenant temps de donner la chance à des personnes d’autres caractères de pouvoir s’exprimer et de mettre en exergue tous nos différents points focaux que je vais estimer de qualité…

Qu’as-tu à dire à propos de ce magnifique festival Annual Show 2014 où tu as été sélectionné lors du casting d’Abidjan pour défiler parmi cette pléiade de mannequin pour présenter les belles créations des créateurs et comment vois-tu ton avenir en tant que mannequin ?

(Sourire) Ce fut d’abord une très très belle expérience et ce fut un réel plaisir de participer à Annual Show. On était très nombreux, on a fait beaucoup de connaissances entre nous. On a eu la chance de pouvoir rencontrer d’autres mannequins de différents pays qu’on ne voyait très souvent sur Facebook. On a eu le temps d’échanger, d’avoir d’autres opportunités à Annual Show. C’était vraiment un réel plaisir. L’avenir pour le mannequinat sera certainement une autre aubaine. Et les jours prochains nous définiront certainement tout ce qui suivra. Pour l’instant on s’accroche, c’est avec passion qu’on le fait bien et on donnera tout pour y arriver.

D’ailleurs l’échange avec les autres mannequins a-t-il été fluide ? Est-ce que ça a été le coup de foudre ?

Ça a été une ambiance très sympa. Déjà dans l’avion, on ne se connaissait pas mais vu qu’on avait le même t-shirt, on reconnaissait automatiquement l’autre qui venait de Lagos, l’autre qui venait du Gabon et à l’arrivée c’était vraiment un grand échange, on a été logé dans le même hôtel ; on a eu le temps de manger ensemble sans se connaitre pendant ces 5 jours, on a été vraiment exceptionnel ! On a eu des contrats ici, on a fait des photos, des shootings. C’est certainement une nouvelle opportunité parce qu’à Lagos aussi il y’a un événement. C’est sûr qu’on ira participer au casting et c’est un plaisir immense de pouvoir se déplacer à l’extérieur du pays car c’est en un mot l’Afrique qui gagne. Et ça fait toujours plaisir d’être africain et d’être dans son continent.

Quelle est ta formation dans la vie de tous les jours en dehors du mannequinat ?

(Sourire) En dehors du mannequinat, je suis d’abord étudiante en 5^ème année de Marketing et Management, option cycle Ingénieur et je bosse dans une agence de com (rire) où nous faisons de l’éclairage Architecturale à Abidjan. Donc mes temps pour le mannequinat c’est les week end pour le mettre en exergue… J’ai des journées très chargées. Je bosse en même temps que je vais au cours et c’est tout ça qui fait un peu mon charme !!!

Je comprends par là que tu t’adores carrément en fait !

Oui beaucoup (rire) !!! Je m’aime superbement bien. Vraiment j’ai des atouts particuliers à moi. Vraiment je remercie vraiment Dieu de pouvoir le faire. D’autres en rêvent certainement et si moi, j’ai la possibilité de le faire, c’est toujours avec plaisir… Vraiment merci ! Je vous garantis que ce sont mes premiers pas. Je suis très nouvelle par contre dans le monde du mannequinat. Et je promets que j’y arriverai certainement grâce à vous pourquoi pas !

Bien sûr parce que le monde de la mode en Afrique, doit évoluer, avancer et grâce aux nouveaux visages comme le tien qui parait même déjà assez âgé dans le milieu. Mais préfères-tu défiler avec un autre styliste plutôt qu’un autre ?

Non je n’ai pas de préférences. Tous les stylistes se valent. Je n’ai aucune préférences de défiler avec un styliste plus connu ou moins connu. L’idéal pour moi serait de mettre toutes leurs tenus, toutes leurs collections en valeur. C’est d’abord pour cela que nous sommes mannequin. Et le fait de trier un styliste ou un autre, ne réponds au critère, au principe même de mannequin. L’idéal c’est de pouvoir mettre en exergue toutes nos tenues qu’on vous permet de porter. Donc, je ne fais pas de préférence.

Tu dis être occupée toute la journée, même le week end avec ta passion parallèle, le mannequinat. Comment fais-tu pour vivre c’est-à-dire qu’une jeune femme comme toi qui a moins d’un quart de siècle a forcément une famille, un mec, des amis avec qui elle peut passer du temps. As-tu des activités normales ? Et comment fais-tu pour allier toutes tes activités journalières à ta vie privée ?

J’ai une vie assez normale… Une vie comme les autres ; J’ai juste un emploi de temps bien rangé que je me force à tenir. C’est ça le plus dur, c’est de pouvoir avoir un programme qu’on tient, j’ai une vie très rangé, très soft… Beaucoup parce que c’est à Abidjan et qu’il y’a forcément beaucoup de choses à faire en même temps. J’ai une vie très simple et le mec qui est avec moi le comprend certainement puisque c’est ce que j’ai décidé de faire…

Dis-nous Mariama quels sont tes hobbies ? Que fais-tu pour t’amuser ?

J’aime beaucoup voyager, j’aime beaucoup le sport entre autres la natation et le basket ; j’écris souvent, j’apprends à dessiner des modèles vu que c’est dans le même domaine ; et j’aime beaucoup les nouvelles technologies. Je suis très NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Ndlr), très jeune c’est de ma génération donc quoi de plus normal (sourire) ! Et j’aime beaucoup porter des tenues simples qui mettent en exergue tout mon corps.