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Armand Biyag : « C’est une grande joie pour moi d’être aux Couleurs Urbaines »

Vocaliste, pianiste, balafoniste et percussionniste de talent, Armand Biyag fait vibrer les amoureux de la bonne musique partout où le besoin se fait ressentir. Un legs divin qu’il a su construire, dès l’âge de cinq ans, dans la chorale des enfants de cœur de la paroisse Sainte Anne de Nkongmondo, un quartier de Douala, où il est le principal chantre. Sa maturité physique et mentale se dévoile aussi dans ce premier album qu’il nous propose, Mut Binam en Bassa l’être humain. Programmé à la 14ème édition des Couleurs urbaines, il a bien voulu nous accorder une minute, une fois sa scène finie.

Armand Biyag aux Couleurs Urbaines à Douala ; un petit mot peut-être, pour commencer ?

C’est d’abord une grande joie pour moi d’être là ce soir, d’autant plus que le public qui est là est très jeune et vous savez mieux que moi que cette tranche d’âge n’est pas habituée à entendre ce genre de musique ; sauf qu’ils ont pu aimer et c’est avec beaucoup de plaisir que je me rends compte que le public camerounais est de plus en plus éduqué.

Ta musique est d’une pureté et d’une qualité qui force l’admiration, même des plus sceptiques ; dis-nous, quel est ton secret car il est rare de voir un jeune comme toi réaliser une telle prouesse ?

(Rire). Il faut déjà le dire, c’est beaucoup de travail, mais c’est aussi Dieu qui donne. Nous, nous ne faisons que renforcer et perfectionner ce talent. Alors il faut juste constamment rester dans le travail, il n’y a rien d’autre, pas de miracle.

Est-ce à dire que tu n’as nullement eu besoin de conseils, même de la part des grands-frères ?

Bien sûr que oui ! Je suis passé par beaucoup de bonnes écoles notamment la chorale, qui reste en mon sens l’une des meilleures. Et je pense sincèrement que c’est de là que m’est venue cette facilité de monter dans les aigues et de descendre dans les graves. Il faut aussi souligner que j’ai été maître de chœur dans les chorales classiques.

Tu joues à plusieurs instruments, mais lequel préfères-tu ?

Je joue beaucoup du balafon, des percussions…, bref j’essaye de toucher à tout ce qui me passe par la main parce que j’estime qu’un bon musicien devrait comprendre comment fonctionnent les autres ; par exemple s’il y a un bassiste qui joue en face de lui, il devrait être capable de savoir ce qui se passe dans sa tête, c’est un peu ça. Ceci étant dit, je pense que mes instruments préférés sont le Balafon, le Tambour, le Djembé et le Piano.

Parles-nous de ton album ?

Mon album est constitué de 8 titres et je l’ai intitulé Mut Binam parce que je touche l’être humain à travers l’amour du prochain, j’y parle aussi de la haine, de la jalousie, tout en l’invitant à changer de comportement. Plus important, j’y rends un grand hommage à Richard Bona, et je dis merci à Dieu.

Un point sur ton actualité, avant que l’on se quitte ?

Naturellement il y a beaucoup de spectacles en vue, des festivals aussi ; mais j’ai pas encore de confirmation jusque là, je sais juste que je jouerai beaucoup à l’étranger. J’en profite pour dire  merci au festival Couleurs Urbaines ainsi qu’à son promoteur Hans Mbong, parce qu’il n’y avait pas des espaces comme ça, beaucoup ne sauraient pas que j’existe. Donc je pense vraiment que c’est vous les journalistes et promoteurs d’évènements qu’on devrait encourager pour ce que vous faites dans la promotion des cultures. Merci encore.

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