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Sophy Aiida : « Je suis très fière des couleurs du Cameroun. J’ai décidé de m’y installer »

Ce chaleureux moment avec l’entertainer camerounaise a été réchauffé par la richesse de sa fabuleuse expérience si jeune. Belle et intelligence, Sophy Aiida croque à pleine dents ses ambitions et nourrit d’espoir la flamme qu’elle attise pour développer davantage de projets, encore plus novateurs au Cameroun, en vu de rehausser l’image de son pays et surtout de sa jeunesse dont elle est l’un des leaders. Son retour aux sources comme entrepreneur pour y planter concrètement les graines de sa passion, de ses idées est un exemple incommensurable d’amour pour l’Afrique en miniature et une preuve qu’impossible n’est pas camerounais ! Sophy est très souvent la Host de très grands événements à l’échelle international dont les légendaires Kora Awards 2012 qu’elle co-présentait. Présente encore une fois sur la scène du festival Annual Show 2014 lors de la grande soirée de gala du 29 novembre dernier au Saint John’s Plazza, Sophy Aiida s’est livrée naturellement à votre portail pour un riche entretien.

Salut Sophy, tu es une jeune camerounaise qui représente valablement le monde de l’événementiel, de la communication à l’international et tu participes à plein d’événements à l’extérieur. Tu représentes véritablement l’esprit fonceur ; comme on dit impossible n’est pas camerounais ! Mais comment ça se fait que tu n’es pas du tout connue au Cameroun ?

Je pense que c’est dû au fait que je n’ai pas vécu au Cameroun longtemps. Ça faisait 15 ans que j’avais quitté le Cameroun. Je viens de me réinstaller ça fait maintenant un an et, petit à petit, je commence à me faire une place dans le monde de la communication, de l’événementiel et de l’entertainment et du showbizz au Cameroun.

On te voyait dans 2, 3 événements tout de même avant les Kora Awards de 2012. Mais quand même les Kora c’est waouh !

(Rires) C’était une super expérience, c’est vrai que je ne m’y attendais pas du tout parce que je revenais au Cameroun pour les vacances, pour la première fois et j’ai reçu un appel de Paris comme ça, du Directeur des Kora, qui avait pu voir un peu mon travail (sourire). Et qui m’a demandé si je pouvais participer à l’édition 2013 des Kora Awards à Abidjan.

Tu t’es installée au Cameroun. S’agit-il d’une agence de com que tu as ouvert ou bien tu as un contrat quelque part ?

Je suis une jeune entrepreneur, d’un côté j’ai une agence de com et de l’autre je continue à développer ma passion pour l’entertainment et le showbizz. (Sourire) Que ce soit sur scène, derrière la caméra, dans les films, avec le micro, dans la musique,… C’est la vie que j’aime, c’est le monde que j’aime, je baigne dedans depuis que je suis toute petite.

C’est vrai tu t’es installée au Cameroun ; toi tu es véritablement jeune tu pars de mbeng ; tu effleures de prêt la trentaine (rires). Et tu prends cette décision là qui n’est pas du tout évidente, de venir t’installer au Cameroun. Est-ce l’amour du pays ou bien tu as beaucoup d’argent que tu gagnes derrière ?

Non je pense sincèrement que c’est l’amour du pays parce que vivre à l’étranger c’est bien mais être attaché à ses racines, c’est aussi important. Et je pense qu’à travers ce que j’ai pu faire à l’étranger, j’ai toujours eu besoin de représenter mon identité camerounaise. Je suis très fière des couleurs du Cameroun. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de tout plaquer là-bas et de prendre l’avion, de rentrer ici, et aussi parce que je pense que la jeunesse camerounaise a besoin de s’exprimer culturellement. Et j’estime que j’ai pu acquérir un petit peu d’expériences là-bas et c’est mon devoir de rentrer ici et de pouvoir tenir la main à d’autres jeunes camerounais parce que moi on m’a tenu la main de l’autre côté. Et encourager même à travers des ateliers de présentation, de cinéma, etc… Mais aussi en travaillant aussi sur place pour montrer que le travail bien fait peut être récompensé et qu’il y’a de la place pour une industrie culturelle pour les jeunes au Cameroun…

Je voudrais savoir qu’elle est véritablement ton parcours jusqu’à aujourd’hui à la grande soirée d’Annual Show 2014 brièvement ?

(Sourire) Alors brièvement, on va dire qu’à 2 ans j’ai commencé le théâtre, je suis née quasiment sur la scène. Par la suite, j’ai fait pas mal de tournées théâtrales en France et puis aux Etats-Unis vers les années 1ère, Terminale ! Et je me suis lancée dans le cinéma à travers NY University (New York University, Ndlr) ; le programme de cinéma là-bas. J’ai travaillé avec de super réalisateur indépendant. Et par la suite, je me suis aussi lancée dans la télévision parce que le cinéma et la télévision se côtoient. Et voilà la télévision c’est vraiment quelque chose qui me passionne et puis, c’est un monde dans lequel je suis vraiment à l’aise. Et puis euh à travers la télé, j’ai pu avoir la chance de pouvoir développer l’autre passion que j’ai pour la musique ; j’ai sorti un single intitulé « Break It Down » et je travaille encore sur des projets musicaux petit à petit.

Le single « Break It Down » comment le définis-tu?

C’est de l’Afro Pop-R&B avec une identité afro.

Tu as une particularité, tu as un très gros côté bilingue très accentué. On ne distingue pas si tu es vraiment anglophone ou francophone quand tu t’y mets…

En effet, je suis bilingue Français-Anglais mais au départ je parlais d’abord français. Et l’anglais par la suite en vivant 15 ans aux Etats-Unis. Et ça c’est parce que quand tu veux faire partie du milieu du showbizz là-bas, de l’entertainment, il faut parler Anglais et j’ai dû m’y mettre.

Peux-tu nous expliquer ton percing entre les narines ?

Mon percing au nez ça s’appelle « SEPTUM RING ». Et puis c’est un percing que j’ai toujours voulu faire. J’ai toujours été fan de Janet Jackson. Quand j’étais toute petite, dans un de ses clips, elle avait ce percing et je me suis toujours dit i will love to have that, j’aimerais avoir ça. Et puis beh il y’a quelques années j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai fait hein ! (rires)

Et il te va très bien. Tu es jeune, belle, intelligente, quel est ton dernier mot par rapport à tout ce que tu fais, ton désormais quotidien, etc ?

Beh déjà, je voudrais vous remercier pour ce moment que vous m’avez accordé dans votre webzine CulturEbene. En fait, c’est un honneur ! J’ai souvent regarder avant de rentrer au Cameroun, des articles sur la webzine et tout’. Ce sont des webzine comme ça qui encourage la jeunesse camerounaise à rentrer… Mais sinon par rapport à moi, Par rapport a moi et bien stay tune. Many projects for 2015 par la Grace de Dieu ils se réaliseront. Et j’espère que le Cameroun sera fier de sa fille.

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